mercredi 30 janvier 2008

Physique Expérimentale


Bonjour à tous, aujourd'hui nous allons étudier la Poussée de la Cantine.

Pour cela il nous faut établir quelques variables :
  • La poussée vecteur "de la cantine" de direction variable, de sens la plupart du temps "vers toi", de point d'application "la porte de la cantine" et de valeur C (en N)
  • Le nombre n de personnes voulant manger, entier naturel
  • La faim moyenne Ξ des personnes en question, mesurée en P (patates).
  • La largeur l de la porte d'entrée de la cantine (en m)
Après mesures très expérimentales, on peut établir la formule suivante :

Ca paraît logique, non?
Λ est évidemment une constante, exprimée en... S.I.
Elle reste encore à calculer avec précision.

Interessons-nous maintenant à Ξ, la faim en patates.
Pour une cantine classique de lycée, on peut l'exprimer très clairement :


Avec évidemment :
  • E l'énergie, en J^(-1), dont l'élève affamé a vraiment besoin
  • K le nombre d'heures de cours de la matinée
  • Gamma un facteur de gourmandise, propre à chacun (en patates^(-1) )
  • Iota, l'interêt de l'élève pour la matière précédent l'heure du déjeuner (en c.s... quelque chose comme ca, je crois...)
  • Zêta la qualité du cours précédent l'heure de déjeuner
  • tk le temps total de contrôle(s) dans la journée de l'élève, en s.
Parfait.
Maintenant vous savez tout et en faisant la moyenne des faims de chaque élève, on peut appliquer la première formule pour déterminer la Poussée de la Cantine et calculer grace à un système d'équations la configuration idéale pour éviter de se faire écrabouiller.
En effet le volume des élèves est aussi à mettre en relation avec tout ca.

musique : radioblogclub a l'air en panne ce soir, alors en attendant, écoutez ca :
Syd matters : It's a nickname
Muse : Map of the problematique

Je détaillerai le Zêta peut-être un autre jour, en attendant j'arrête de vous soûler !

Bon après-midi.
Nicolas

photo : je l'ai prise il y a environ un an, à Paris.

lundi 28 janvier 2008

O'Brother

Salut, juste histoire de dire...





Bonne nuit à tous.
Nicolas

photo : une des miennes de cet été, tant qu'on parle d'odyssée...

samedi 26 janvier 2008


Comme Voiles Vertes, evidemment.
Clique sur l'image si tu comprends l'allemand un minimum, ou si t'as le goût du challenge.

Sinon, pour expliquer rapidement, c'est un trois mâts qui appartient à une association depuis environ 20 ans, et qui tourne autour du monde avec un équipage qui change tout le temps, et composé en grande partie de gens normaux. J'y suis allé deux fois et on m'a tout expliqué depuis le début, pour manier le bateau. Et j'y retourne l'été prochain, de Ijmuiden (pays-bas) à Liverpool :-) .

C'est vraiment un concept génial et il y règne une ambiance super.
Quand j'aurais le temps je publierai plus de photos dans le coin...
J'espère que vous avez compris le gros du principe.

Ce qu'il faut retenir, c'est que ca fait rêver.

Et écoutez un peu ca :

















Voilà.
J'aurais ecrit d'autres trucs si j'avais eu un peu le temps mais mes week ends sont de plus en plus chargés là...

Bon dimanche, ne vous levez pas à 7h pour aller jouer au hand, tant qu'il est encore temps...
Nicolas

mercredi 23 janvier 2008

W+1

Salut.
Un petit message encore plus inutile que que celui d'hier pour vous annoncer une nouvelle absolument formidable :
J'ai créé ce blog il y a une semaine et je poste encore des trucs dessus !
Incroyable, vraiment.



Sur ce, bonne soirée et tout...

Nicolas

photo : bon courage pour trouver ce dont il s'agit : j'attends vos interprétations :-p .

mardi 22 janvier 2008

Monologue du Destin des Pixels.


Une page blanche.
Non.
C'est virtuel.
Ce ne sont que des centaines de pixels posés les uns à coté des autres, et s'ils diffusent de la lumière qui paraît banche c'est qu'en fait les trois diodes, rouges, vertes et bleues dans chacun d'eux sont allummées à plein régime.
Enfin, si j'ai bien compris ;).
Sinon, ils ont quand même tout fait,
les inventeurs des blogs, pour que ca ressemble à une page blanche.
Pas idiot hein?



Bref, ma page blanche qui est que des pixels de diodes allumées (mais de moins en moins avec toutes celles que j'eteins) commence à se remplir de phrases inutiles. D'ailleurs je viens de me rappeler que ma "page blanche" apparaîtra en noir au final, une fois publiée. Ah que de dilemmes.
Pauvres pixels, ils doivent tout le temps changer de couleur ces temps ci !
A cause de moi....
Enfin, tout ca c'est triste surtout pour les pixels
(à la limite pour mes lecteurs, c'est à dire toi en l'occurence, mais ca...)

Qui s'interesse au pauvre destin des pixels qui passent leur vie à changer de couleur?
Qui pense à eux en bougeant la souris?
En tapant sur la moindre touche du clavier?
Qui pense aux pixels de la barre des tâches des écrans de ses amis, qui vont devoir clignoter orange et bleu si on leur laisse un message sur msn?
Qui pense aux pixels torturés par des images en millions de couleurs?

Encore, s'il n'y avait que du blanc et du noir ! Je m'allume, je m'eteins, hop.
Hop, allumé !
Hop...



Hop, éteint !
Hop, allumé, hop éteint !
Whaaa.
Hop, allumé, éteint, allumé, encore allumé, hop, éteint.

Hop, allumé, éteint, hop, hop, hop, allumé, éteint, allumé,
éteint, allumé, hop, hop hop hop, éteint, allumé, éteint, allumé, éteint, allumé, hop, éteint, allumé, allumé, allumé, allumé, allumé... Hop, éteint.
Hop, hop...
Putain...



Je disais donc, là ca va encore. Parce que ce qu'il faut savoir avec vos écrans, c'est que les lumières bleues, rouges, et vertes de chaque pixel, peuvent, s'allumer à 255 valeurs différentes (en gros, hein).
Pourquoi 255?
Dure Loi du Destin.
C'est le nombre maximal à 2 chiffres en hexadécimal.
En hexaquoi? En hexadécimal :p.
En gros, un mode de comptage qui utilise 16 chiffres au lieu de 10 pour compter. C'est pratique pour les ordis, parce qu'avec 4 bits binaires ils peuvent coder un chiffre hexadécimal au lieu d'un chiffre décimal, qui oblige à ne pas se servir de 6 combinaisons.
Boooooooon. Ca y est tout le monde dort.

Reveillez-vous et imaginez le nombre de couleurs nécessaire pour afficher une photo de clémentine !



Hop, j'allume le vert à 146, le bleu à 39 et le rouge à 207. Hop.
Allez, le rouge à 78, le vert à 29 et le bleu à 238. Youpi.
Hop.
Tiens, voilà une nouvelle instruction : #FD97A5
Heu...
Alors, FD de rouge, soit F=15 fois 16 plus D=13, donc au total 253. Voilà pour le rouge.
Et c'est reparti pour un calcul du vert et du bleu (ici 97 et 165...).
Hop.
Encore une nouvelle couleur, c'est reparti...
Oh non, ce con d'utilisateur a lancé une video !!!!............



Pauvres pixels.
Ou comment improviser un article ultra-trop-long alors qu'on avait pas d'idée.
Merci à ceux qui ont lu jusque là.

Bonne soirée.
Nicolas




Photo d'intro : Remix final d'une de mes photos.
Photo d'outro : Pré-Remix de cette même photo
PS : Remarquez la maagnifique évolution des couleurs de la musique en fonction du texte...

lundi 21 janvier 2008

Quelque chose de sombre


Nous étions femmes et hommes
Nous étions plus ou moins libres.
Ils nous ont amené ici
Dans l'ombre blanche,
Et dans l'ombre blanche
Nous sommes devenus des fantômes,
Ou des bêtes,
Ou des cendres.

Sans humanité,
Ils nous ont fait nous battre nuit et jour
Pour survivre,
Et sans plus d'humanité,
Nous avons travaillé,
Nous nous sommes battus,
Nous nous sommes dévorés :
Nous sommes devenus fantômes
Ou bêtes
Ou cendres ;

Esclaves de la mort,
Esclaves de destruction,
Sans même le temps d'y penser,
Sans envie d'y penser,
Sans humanité,
Sans humanité.


Voilà, la fin m'est venue comme ça, soudain en cours de français quand je pensais au spectacle sur la Shoah (ouais, il y a plus gai) qu'on va réaliser à la fin de l'année avec l'atelier théâtre du lycée...



Bon courage à ceux qui auraient par hasard un controle de mathématiques demain.
Nicolas

photo : une de mes photos du réveillon 2008 à Berlin (dans un parc de Prenzlauerberg, mais j'imagine que vous connaissez pas alors...)

dimanche 20 janvier 2008

Détails : I, 6.


Ann : A quoi tu penses?
Erik : A rien. Courte pause. Je ne sais pas à quoi je pense. Courte pause. A quoi tu penses?
Ann : Je pense à ce que tu penses.
Erik : Je pense à quoi alors?
Ann : Comment je pourrais le savoir? Tu ne sais pas à quoi tu penses ?
Erik : Je ne pense à rien de spécial.
Ann : Tant mieux.
Erik : Est-ce que j'ai l'air de penser à quelque chose de spécial?
Ann : Je ne sais pas. De quoi à-t-on l'air quand on pense à quelque chose de spécial?
Erik : Je ne sais pas. Courte pause. Je pensais qu'on a peut-être un air spécial quand on pense à quelque chose de spécial.
[...]

Hier soir j'ai donc été voir Détails, de Lars Norén.



C'est une pièce contemporaine à propos des relations amoureuses qui ne marchent pas toujours très bien, affranchies qu'elles sont des contraintes sociales et familiales...
L'histoire se déroule, et a été écrite, sur la décénnie 1990, en Suède.

Je n'ai pas vraiment assez de recul pour apporter mon jugement.
Edit de lundi 21 :

Ce que j'ai bien aimé, en tout cas, c'est la façon de converser des personnages.
Naturelle.
Pas tellement réfléchie et structurée, comme chez les auteurs un peu plus classiques (exemple simple, Beaumarchais) dans les pièces desquels les personnages avancent dans l'intrigue, c'est logique et quand un personnage pose une question, même Antonio demi-gris répond quelque chose qui correspond à peu près.
Dans cette pièce contemporaine, c'etait réaliste : les personnages ne s'entendent pas, ne s'écoutent pas, ou ne se comprennent pas, et se détachent difficilement d'eux mêmes si quelqu'un comprend ce que j'essaie de dire toujours aussi maladroitement ^^ !


Les quatre comédiens, Marianne Basler, Sophie Rodrigues, Eric Caruso et Stéphane Freiss, ont très bien pris possession de leurs personnages.
La mise en scène de Jean-Louis Martinelli était très graphique, belle et interessante, comme toujours dans ce théâtre.
Un peu d'humour vient quand même, de temps en temps, nous sauver de la mort de tristesse.



Voilà, si ca vous intéresse : Un article, Deux articles, Une critique, Une biographie, et ca suffira pour aujourd'hui.

Bon après-midi.
Nicolas

photo : affiche pour le Roi Lear, il y a quelques mois au même théâtre. Comme quoi ca a quand même un rapport :p .

samedi 19 janvier 2008

"Mais en dehors du théâtre, est-il une vie?"


En ce moment, j'ai l'impression de passer ma vie au théâtre.

Avant les vacances de Noël, j'ai vu, grace à l'option théâtre du lycée, les Diablogues au Rond-Point, pièce absurde pas mal mais qui m'a un peu déçu, puis quelques jours plus tard L'Oral et Hardi à la maison de la poésie : un excellent spectacle de Jacques Bonnafé, basé sur des poêmes de Verheggen qui partent vraiment en délire. Ca exigeait un peu de culture et beaucoup de concentration pour entendre tous les calembourgs, mais alors c'etait de la folie verbale et un peu de folie tout court. Je vous conseille si ça repasse un jour.



Vendredi, il y a une semaine, j'ai été voir avec une partie de ma classe Le jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, au théâtre de la rue Mouffetard, avec une mise en scène neutre, mais c'était pas mal. Dommage que tout le monde se soit dispersé après et qu'on se soit retrouvés seuls dans cette rue où il y a pourtant plein de bars, avec Tristan. Plus on aurait été de fous, plus on aurait peut-être pu rire quoique c'est pas totalement sûr ^^ .

Avant-hier, j'ai été voir, avec l'option théâtre, Buffo au Rond-Point. Soit ce spectacle ne m'était pas destiné, soit je n'ai pas compris. Passons.



Ce soir, je vais au très bon Théâtre des amandiers de Nanterre, où j'ai déjà vu d'excellentes mises en scène, par exemple pour le Roi Lear de Sheakspeare. C'est un de mes théâtres préférés avec le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine. Cette fois ci c'est pour Détails de Lars Norén, je ne sais encore rien du tout sur cette pièce mais en tout cas il y a des affiches partout dans le métro ^^ . Vous en aurez bientôt des nouvelles.



Enfin, jeudi prochain c'est encore avec l'option théâtre que je retourne au Rond-Point, voir Questo Buio Feroce, qui s'annonce une pièce choquante voire gore.

Bon week end.
Nicolas



Titre : citation de Gaston Baty, dans le petit dictionnaire du théâtre
Photo : Wee planets : Passerelle Simone de Beauvoir, Paris

PS : merci à Jacques Bonnafé, si jamais il passe par là, pour nous avoir fait une dédicace à la fin de son spectacle !

Bleue comme une orange?

C'est faux.
La Terre n'est ni orange comme un bleu, ni rouge comme les nuages parisiens de nuit.

Voici la vérité :
"La Terre est verte comme une clémentine."

(Et si c'est pas une utopie abstractive, ça...)

Sur ce, bonne soirée.
Nicolas

jeudi 17 janvier 2008

J'ai toujours pas compris ton titre !




Y-a-t-il vraiment un sens à tout celà?
D'abord donne-moi la définition de comprendre on verra après.
Tu fais moins le (la) malin (igne) maintenant !

Bon, voilà un peu de musique.







(Le dernier morceau etait en live à Woodstock, quand même !)
Bonne soirée.
Nicolas

mercredi 16 janvier 2008

Utopies, Abstractions, Clémentines, quel rapport?


Bonjour à tous.
Je viens de créer un blog, ça ne m'arrive pas si souvent que ca dans ma vie :p.

Il paraît qu'il faut faire des messages de présentation et tout !
Baaah.

On verra ça une autre fois hein ;)


Nicolas