lundi 22 septembre 2008

Solonacée


"C'est une erreur de croire qu'on peut résoudre n'importe quel problème majeur rien qu'avec des pommes de terre. " *

Je suis d'accord, mais toutes proportions gardées :

Au XVIIIème siècle, dans le Léon, un évèque a été surnommé eskob ar patatez parce qu'il avait encouragé la culture de ces nouvelles solanum tuberosum (mysterieux légumes venant d' Amérique du Sud) en période de famine !





























J'espère qu'au moins quelque chose dans toute cette musique vous aura plu ; j'ai pas de recul mais je crois que j'ai essayé de varier un peu : que toutes les chansons ne soient pas identiques ! Bref, peu importe. Contentez vous d'aimer au moins les patates.

Bonne nuit, ( bonne chance à ceux qui ont des maths à faire ! )
Nicolas

* " It is a mistake to think you can solve any major problems just with potatoes. "
Chapter 24, Life, the Universe, and Everything, toujours le même Douglas Adams, quel philosophe décidemment !

Voilà, et une photo que j'ai pris le 11 juillet 2008 à 03h08 am.

jeudi 18 septembre 2008

Musique Expérimentale

Je sors d'un anti-sommeil difficile. Cependant je me suis souvenu de ce qu'il manque : un support absenté qui me laisse un peu trop désorienté, d'un coup.


Après cette pré-introduction introduillogique, voilà une intro-citation :
[...] l'orchestre qui jouait était extrêmement las, et certain de ses membres jouaient en 4/4, d'autres en 3/4, et d'autres enfin sur un espèce de πr² bâtard, chacun en fonction de la quantité de sommeil qu'il était parvenu à s'octroyer ses derniers temps.
La Vie, l'Univers et le Reste, Douglas Adams

Voilà, c'est dit, vive les bruits divers qui font un truc joli, et dans cet article je vais essayer, probablement assez vainement, de débiter des caractères virtuels sur des débilités irrationelles.





Et après avoir écouté ça, imaginez le bruit d'un ruisseau. Un ruisseau de vie, en montagne, une fraîcheur presque vivante, rassurante. Ecoutez-le comme une musique, une musique ennivrante... Fermez les yeux maintenant. Eh oui c'est con, vous ne pouvez plus suivre la suite maintenant. Héhé, quelle ruse, maintenant que vous ne lisez plus, à cause des yeux fermés, je peux écrire n'importe quoi, personne ne s'en rendra compte ! Et voilà un article vite expédié !
Eh, mais au fait, quand est-ce que vous les rouvrirez si vous obéissez à mes consignes, mais sans pourvoir lire plus longtemps... Humm, voilà qui est ennuyeux !
Je ne voudrais pas avoir des meurtres sur la conscience.
Mort par aveuglement supravolontaire exwebbé interconnectal.
Brrr.





En espérant que vous avez survécu à ces quelques péripéties, je continue sur les sons qui font aimer la vie. En admettant que j'aie quoi que ce soit à dire ;-) . (Ce qui changerait d'habitude, me font remarquer les petits malins là-bas au fond, mais eh oh, et puis d'abord, on ne prend pas la parole comme ça, et d'ailleurs, c'est très impertinent, d'autant plus que c'est une remarque hors-sujet, et eh oh, sortez jeune homme s'il vous plaît, allez-y sortez, je ne sais pas moi... Allez donc plutôt fumer devant chez vous, ce sera mieux pour tout le monde... Oui, voilà. )





Je parlais donc du son du ruisseau qui coule, tant et si bien qu'il s'agit d'imaginer une note claire qui surgit dans l'air. Un son, une onde mécanique progressive périodique comme remarqueront certains, mais peu importe, un son poétique à couper le souffle. Enfin, couper, je ne sais pas, peut-être juste déchirer, après tout.







Eh bien, ce son déchire l'espace et le temps. Vous le sentez?
Il sent bon ? Peu importe, c'est vrai, alors écoutez-le dans votre esprit plutôt. Ajoutez y quelques notes de guitare, éparpillées.
Prenez votre temps.
Vous entendez la mélodie qui s'approche doucement ?

Très bien. Pensez à la Nouvelle-Zélande.
Quel intérêt, monsieur?
Aucun, mon garçon, sinon celui de rêver. Mais n'y prête pas d'importance (ni d'une portance, d'ailleurs...). Il te suffira d'y penser de temps en temps.
Drôle de mélange des gens rrrr.




Revenons à cette mélodie, elle était toujours là sans qu'on n' y fasse attention.
A cet instant de la lecture, le bloggueur fidèle et attentif se dira, tiens, voilà encore un de ses articles hyper-chaotiques, ça faisait longtemps, mais on dirait qu'il fait exprès... Et ce lecteur n'aura pas totalement tort, je fais tout mon possible pour m'éloigner du sujet à tort et à travers, rien que pour le luxe de chercher un style d'écriture original.
Le petit lecteur futé et avisé remarquera aussi que finalement, dans ce paragraphe, on n'est pas du tout revenus à cette mélodie comme annoncé au départ. Il faut croire que c'est en revanche pour bientôt.





A cette musique naissante, ajoutez-y des tambours, un choeur, que sais-je des hautbois ! N'oubliez pas une basse, la cornemuse et un harmonica, et pensez bien aux cuivres, et aux touches de piano ! Ecoutez là, comme elle se renforce.
Comme elle vous soutient.
Comme elle est avec toi, toi son créateur, toi sa bienfaitrice, toi la source de talents insoupçonnés !



Ecoute-là, et garde-là bien au chaud, garde-là pour les pires moments, pour les longs moments, pour avoir un soutien.

J'aurais pu conseiller de la garder dans ton coeur, mais c'est bien trop banal, n'est ce pas ? Dans cette société moderne, il est mieux vu d'être un original.
Un unique, parce que entre bientôt 7 milliards, on ne sait jamais, mieux vaut faire attention à la vie, à la mort, et à la couleur de ses chaussettes de sports.

Quelle dérive d'inepsies.
Mais cet article est-il dérivable en + l'infini ? Hugrum, huhum grrr...)

Atterrant.
Dans tout ça il reste encore la musique, et en ce moment il est bien vu d'en écouter tellement, alors ne lâchez pas, ne lâchez pas la musique. Variez et ouvrez-vous, composez et livrez vous aux sons, que ce soit par casserolle ou ordinateur interposés, mieux vaut juste essayer.
Et ne venez pas me dire que vous êtes nuls.
Jouez chez vous, pour vous, gardez en le secret, plaisir honteusement livré un jour lointain à une personne chère.





Ecoute un peu la symphonie qui s'ennuie au fond de ton esprit, et dis-toi que c'est peut-être juste distrayant.
N'aie pas honte de toi, c'est sûrement égal à beaucoup d'autres si toi c'est toi.
Et aux autres, tu montreras ton courage, tu auras essayé de composer ton toi.

Alors
Oublie pas d'être heureux !
(surtout aux moments où j'oublie de l'être ! :-p )



Voilà, ça m'a fait penser...
Blurg et Derk discutent
- Un ami charpentier m'a parlé de toits ! dit Blurg
- De moi ? demande Derk
- Non, de toits ! répond Blurg
Derk va alors voir son chef, Youiaer
- Un ami m'a parlé de vous !
- De moi ?
- Non, de vous !

Sur ce, je vous laisse vaquer à vos compositions et autres bêtises. ;-)
Bonne nuit.
Nicolas

photos : Paris, en octobre / novembre 2007...

jeudi 11 septembre 2008

Pause dans les lourdeurs



C'est vrai que tous ces messages qui parlent d'interrogations chiantes sur la vie, ça commence à être répétitif à mort ! Pour changer, mieux vaut retourner voir les messages meaningless du début, qui se prenaient moins au sérieux... En particuliers ceux-là (clique !).

J'écrirai bientôt une suite à la Physique Expérimentale et aux Apocalypses Expérimentales, sinon ce truc deviendrait trop littéraire et un peu monotone.

En attendant, tout le monde n'est pas au courant mais le monde a failli disparaître hier encore.
Et on vieilli, le vrai 11 septembre était il y a 7 ans...

Article à suivre, parce que la ça manque d' intérêt.
On pourrait même dire que ça manque de deux ou trois térêts tellement on se fait chier.
Nan, mais c'est vrai, quoi.


Ah tiens, une idée que j'ai eu le 26 août à 16h44 :
"La vie est simple quand on est optimiste !"

Je devrais tenter.

Après tout, je me suis rendu compte y a pas très longtemps, que réaliser ses rêves, c'est vraiment en partie possible !

Bonne soirée
Nicolas

mercredi 10 septembre 2008

Puissance



Le boxeur se lève doucement. Il a un goût de sang sur la langue. C'est comme s'il voulait couper la chair avec un rasoir. C'est comme s'il voulait chanter. Il entend un echo, un coeur qui bat comme un tambour, et un choeur d'église violent. Il veut mettre son poing et sa force dans les cristaux colorés qui lui font face. Il veut déchirer des livres, brûler un cahier peut-être...
Il aimerait aller au cinéma, et se lever au milieu du film, haut sur son siège, au centre de la salle, sous le projecteur, et crier. Crier pour la douceur cachée dans ceux de la salle, pour la douleur et la violence du chant d'église, pour les tambours qu'il a en lui. Il aimerait dire qu'il doit y avoir quelque chose de plus fort, plus fort, plus FORT que la FORCE elle-même. Une PUISSANCE en chacun de nous, qui s'envole parfois sans prévenir.
Ce jour là, ce moment là, ce Parfois là, on peut prendre un outil et graver la vie dans la pierre ou dans le sang. Ceux qui choisissent le sang vivent le moment ; ceux qui choisissent la pierre écrivent le monde en cherchant l'impossible immortalité. Mais la pierre, parfois, est un feu, et le sang parfois du bois : la destruction triomphe toujours. Mais qu'est ce que TOUJOURS et que JAMAIS s'il n'existe pas d'éternel ? Qu'est ce que l'éternité s'il n'y a pas d'absolu ?
Je crois qu'il ne reste qu'à se lever et à agir, comme tous ceux qui choisissent la normalité. Mais pourquoi agir alors ? Et dans quelle voie peut-on


VIVRE ?


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On peut supposer que je n'étais pas très en forme le soir où j'ai écrit ça, le 26 juillet.

Bonne nuit
Nicolas

photo : British Museum, London, the 22nd of July...

dimanche 7 septembre 2008

Brèves Bizarres


Je trouve la vie parfois belle.
La vie, elle est parfois très belle, d'ailleurs.
Un soleil, un sourire, une ambiance et un silence, parfois la vie vaut le coup qu'on la trouve belle.

Mais alors, il arrive un truc... Une invention grave, une idée rabat-joie :
les dimanches après midi...

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La vie est parfois comme un cinéma.
Des gens qui arrivent, qui partent, qui attendent. De la musique de fond, en accord, en désaccord, un instant épique, un autre ridicule...
Parfois la vie est comme un film, violente mais peu réaliste, trop triste, trop heureuse, trop folle.

Mais parfois, j'aimerais bien parler au réalisateur...

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Et parfois, tout est l'inverse de ce qu'on pensait.
Tous les projets ne sont qu'une illusion, par moments.
Tout était prévu, mais on n'avait rien prévu.
Et c'est là toute la différence... La différence, c'est l'instant : l'instant raté, mais tellement vécu !

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Bon courage à l'humanité pour ses dimanches après-midi.
Nicolas

(eh l'aut', pour qui y se prend pour causer à l'humanité ?!)


photo : En juillet à Paris