lundi 27 avril 2009

Aviation et Gazouillis


Les trains galopent dans les prés, les avionnets gazouillent dans le ciel bleu du printemps.

Le doux ronronnements des camions et des bétonneuses se fait parfois entendre dans les forêts sauvages de ciment armé.

Et quand le hululement serein des sirènes d'alarme vient compléter le tableau idyllique, la vie est belle sur le bord de l'autoroute. :-)

mardi 21 avril 2009

Orbital walk


Marcher, marcher, marcher, c'est peut-être la solution finalement
Juste marcher, et les pas mènent à la vie à la mort
Au bien, et les pas mènent au mal
A la pluie noire musicale et sans fin
Joyeuse tout de même à ses heures

Et, voleur du passé, je réecris au printemps ce que j'avais écrit en automne
Tout en m'amusant du monologue rectiligne
Vers l'avant, biensûr
Car il ne vaut mieux pas se souvenir
On l'a déjà trop fait

C'est pourquoi marcher en silence et les yeux grand ouverts

Alors, il fait juste beau
C'est juste la vie
Les yeux acidulés
Les pierres de tailles blanches
Et un sourire, un seul,
Un sourire... deviné.

vendredi 17 avril 2009

Quai






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Bon voyage immobile
Nicolas

photo : from above ? c'est comme ça qu'on dit ? :p
texte de l'article : ah mince, on dirait que j'ai oublié de l'écrire
!

mardi 14 avril 2009

Irréaction



Une goutte de soufre dans ton sang
Je la sens d'ici
Elle fouette les barreaux de la conscience
Cette conscience
Cette... conscience, oh comme tu la connais bien
Elle te donne les larmes aux yeux, cette conscience (à moins que ce ne soit le soufre)
Elle te bouffe des pieds aux mains, et pour elle
Tu bois des ongles rongés par le sérieux qu'elle suit
Le monde rempli de carrés qu'elle suit
Carrés, cases, coups droits, et pires obliques
Obliques qu'on voit droit qu'on se force à voir droit

Alors du soufre un soir
De l'oblique vrai, du prisme pur
Pour voir les carrés tordus comme ils le sont
ils le sont regarde je les vois
A moins que ce ne soit le soufre mais
Je les vois diffractés, les larmes aux yeux ils se tordent
Regarde comme on rit nous les yeux rougis
Pas de carrés juste des couleurs juste des enfers juste des obliques
Ne casse rien tout ça ça sent le soufre
Regarde moi tu pâlis, bouge
Ne te lève pas tu risquerais de briser de te briser de liberté
Regarde toi Regarde toi


Mais le prisme se brise déjà
Attends que fais tu tu fais quoi là
C'est pire maintenant ne te brise pas
Que serais je sans soufre que serais je sans voix
Oh comme les larmes aux yeux
Je souffre, soufre, t'en va pas
Je voulais voir un monde jaune, jaune jaune malsain soleil jaune
Et toi tu me laisses là, silencieux jaune rien
A moins que ce ne soit le soufre mais
Tu bois rien regarde moi
Un dernier déjauné et c'est fini tout ça

lundi 13 avril 2009

L'Envol


Bonsoir bonsoir, blogueurs blogueurs venus d'ailleurs.
La soirée est bien longue si vous venez me voir... Et pourtant et pourtant , je vous en conterai, des mille et des cinq cent !
Et une, et précisément une nuit, en Orient.
Mais il faudra attendre le bon temps.
Attendre quoi, attendre qui ? Que sais-je, moi, attend' comment ?
On dit quoi, malpoli, on ne dit pas merci. On dit buen l'averti, buena noce il giorno !

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Au moment ou le train passa,
il ne se passa rien.
Au moment où la Terre s'envolera,
Y aura-t-il forcément quelqu'un ?


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Bah, j'ai envie de dire dirait l'autre,
Staïve.

Mais bloguer, n'est ce pas smaïve smaïve ?


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Bonsoir bonsoir. (Bonmoir Comptoire?)
Nicolas

photo sans photomontage, ni... commentaires...
Tout comme ce message débilisantateur exinfusif !