jeudi 11 mars 2010

Guique-Sur-Mer


Jeunes antidormeurs
Fanfarons mégaoctets
Fêtards binaires,
Nous voilà Technilogifiés
Ensemble,
Sur nos lettres de messages virtuels
Et pourtant...
On les voit.

C'est approximatif, c'est intercompréhensif, c'est tout sauf scientifique ce que je vous raconte là, c'est inconcret, pire,
humain,
Mais c'est pourtant la science qui me véhicule à toi,
Leur technologie qu'on nous a vendue en boîte, prêt-à-surfer, prêts à se comprendre sans se voir ni s'entendre.
Ou pas.

Et les blogs, bien entendu, c'est du passé,
Sur France inter, on n'entend plus parler que de Twitter,
France Inter la référence, quelle différence ?
Pourtant personne sur Twitter, où est le monde,
Tout le monde le sait,
Le trombinoscope a eu bien du succès.

Alors noir rouge, les anciens blogs survivent toujours,
Surpassés dépassés,
Un monde virtuel on dirait,
Un monde qui ne les mérite plus,
Et réagir à foison tout tout tout,
Exprimons-nous exprimons-nous encore
Encore faut-il dire quelque chose,

Alors ne faites pas comme moi,
L'absurde, c'est du passé,
Profiter de serveurs gigantesques et polluants,
Gratuits, publicisés,
Pour raconter des riens
Beaucoup de rien finalement
Et tu sais, pendant ce temps, on meurt à la Nouvelle Orléans,
À Port-Au-Prince, à La Rochelle, et au Chili éventuellement,
On meurt et nous on écrit pour nous,
Pour moi,
Pour toi peut-être,
Rien que des inepsies et des
"Qui sait, peut-être."

Youpi luxe,
Grâce à toi je peux passer des nuits blanches sans logique,
Des nuits sans noirs virtuels,
Et puis surtout... toi aussi.