lundi 30 mai 2011

N'écoutez pas l'Architecte.


C'est un consensus radical, négociable et sans compromis.
C'est une unité multiple.
C'est une trouvaille d'invention ; une merveille de banalité ; une réflexion sensible !
C'est une forme superficielle, un renard qui parle des formes, qui parle du nouveau ou du beau.
C'est une ville qu'il oublie sur son chemin.
C'est une légende à recréer...

Je le préfère presque opportuniste.

Je le préfère accroché à ces idées, traversant Paris sous la tempête un cutter à la main, je le préfère trouvant son bonheur au gré de la grande Astuce, du moment précis et du lieu présent.

Je le préfère en cauchemars, la tête dans les étoiles au petit déjeuner, un pdf remontant par les orteils.

Je le préfère dans les lignes des jambes, je le préfère dans les couleurs dans le gris, dans les calques. D'un schéma à l'autre, voguant à travers les hommes, les âmes et l'informatique.
Je l'écoute tapant sur son clavier en pleine nuit.
Je l'écoute dériver de son sujet, inventer.
Je l'écoute nageant en pleine ville.

Il prétend inventer quand il ne fait que copier.
Il prétend référencer le jour où il a tout inventé.
Il prétend savoir.
Il ne sait rien. Il cherche, il tatonne.
Et en tatonnant, on trouve des cristaux... Et parfois, on réussit à ne pas les casser !

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