jeudi 30 octobre 2008

Bientôt Noël


Mine de rien?




Voilà, c' était beau en attendant...
Maintenant du moins merveilleux, plus épique :




Retour à Elfman dans un film beaucoup plus sombre... A ce que je me souviens, je l'avais vu au cinéma à sa sortie*...




Et une sonate mythique, si belle, si triste, la lune perçant le noir nocturne...





Comme tu commences peut-être à t'en douter, cet "article" va être constitué principalement de morceaux de musique.. Non, ce n'est pas excessivement grave, en effet. ( Sauf pour toi, petit(e) malin (maligne!) qui étais venu(e) surtout pour lire des conneries sans loi ni foie ni estomac ! )


Enfin pour changer très radicalement... Et nous repolariser/enthousiasmer l'esprit...
Du rock&rooooooll.




Et autour de l'horloge...




Et maintenant, du paysage, de la route, du voyage, de l'immensité, de la folk, quoi.
Et un ouragan cette fois-ci :




Des débuts de la saturation...




Du mythique, du retour...




Et changement de registre complet pour finir avec de l'électro... Surprise, c'est un retour à Elfman...




Tu écoutes trop.

Une fois de plus, j'aimerais souhaiter à tout le monde une bonne soirée en attendant Noël.
Nicolas

photo : il y a trois jours.
*La Planète des Singes, de Tim Burton, en 2001, la date explique mon manque de souvenirs précis... Si on l'explique... S'il est utile de se justifier... Si tout n'est pas vain... Bref, arrêtons la philosophie, salut !

mercredi 29 octobre 2008

Montagnes noires en vent de mer


Hep'

Avant de lire la suite, trouve une écharpe et garde là à coté de toi.

Bien.
Alors salut à toi, voyageur trans-toilleux quasi-stellaire et pré-hivernalement abrité de l'exterieur soudainemant
si frais de si bonne heure !

As-tu dévoré des clémentines ces derniers temps ? Profites-en, bientôt l'idéal intervalle temporel (et spatial* ) passera comme une ombre verte et citrique au-dessus de quelques territoires, si signifiants à nos yeux, de notre ridicule planète.
Eh ouais.
Wha, compliqué la vie, mec.
Mais non, ne panique pas, du calme, du calme ! Ce n'est qu'un nouveau né parmi les délires abscons d'un personnage (malheureusement pour certains lecteurs désolés et commençant à perdre espoir) récurrent de cette zone du réseau.
Ouais, ça veut dire moi.
Woh, yspran pour qui l'aut' ?

Maintenant, l'affaire se corse.
Imaginez le mont Ghazâd-Dûn-Midün-Khobu-Taînjh-Krëvhhla-Dâl à la mi-janvier, dans la tempête.
Et c'est qu'intervient l'écharpe !
Avant d'attrapper un over-rhume par dessus celui que chacun d'entre nous a déjà ces temps-ci, attachez-là solidement autour de vos articulations acromio-claviculaires, en évitant, dans toute l'étendue de la mesure, si vague soit-elle, du possible, de vous étouffer sur-le-champ. A moins que ledit sujet et lecteur (et enfileur d'écharpe) ne se sente dégouté de la vie, à un point objectivement très difficilement supportable, par sa lecture du moment.
Mais espérons que ça n'en arrive pas jusque-là, alors, énoncé de façon nettement plus prosaïque :
Don't SUICIDE.

Comment, incorrect ?







Et bonne nuit aux survivants.
Nicolas

*
difficile, à ce que m'énoncent les maigres connaissances humaines qui m'ont atteint dans ce domaine, de trouver des clémentines sur Alpha du Centaure.

Photos : le 27 octobre, avant-hier donc, sur la côte nord, sauvage, du Cotentin.
Elles sont beeeelles, heeeing ?

mercredi 22 octobre 2008

the West is the Best


Bonsoir.
Bienvenue à cette soirée exceptionelle de lecture d'articles bizarres sur le blog absurde d'un gars qui aurait aimé écrire beaucoup de trucs, si ridicules auraient-ils pu être, ce mois-ci, mais qui en fait a subi quelques embûches et qui, par conséquent, dans un soirée tombante bien fraîche, où il ressent de plein fouet l'attente des vacances de la Toussaint, se lance dans une phrase sans fin qui fait office d'introduction, quoique le mot est un peu fort, voire trop, disons d'en-tête humble à ce qui va s'avérer être un nouvel article sans idée de départ, ni d'ailleurs d'idée de fin, fait qui pourrait s'avérer, à moyen ou long terme, bien que ça dépende de la longueur du terme, et de vous aussi, assez lassant.




Ce soir j'aurais bien envie de prendre mon temps, après ces habitudes de stress parisiennes écrasantes, et c'est une des raisons qui me poussent à ralonger ces phrases à l'infini, un infini certes très relatif, bien que l'idée commence à s'introduire en moi que cet exercice va vraiment s'avérer périlleux pour l'attention de mes rares lecteurs et qu'il paraît donc logique que je trouve quelque chose de notable à dire...

Alors je remonte de quelques mois dans des archives en ligne, et je me souviens qu'il y a certaines choses qui ne doivent pas arriver trop souvent. Créer un blog, par exemple.

Alors je remonte de quelques années dans la mémoire des disques durs, et je me rends compte que le temps passe très très vite depuis quelque temps. Et même l'âge commence à avancer en oubliant de raccourcir les impatiences, on dirait !

Alors je remonte jusqu'à l'enfance dans des albums photos, et je cherche un moyen impossible de retrouver le territoire merveilleux que je voyais autour de moi en 1996. Pourtant, je cherche, et des indices me soufflent que j'aurais pu y laisser un pied si j'avais su...

Sartre dirait peut-être que je dois assumer les conséquence de mon choix devant l'humanité, car il est mon reflet, mais faut-il préférer écouter Engels, qui me destine à continuer à subir les lois de l'univers du début à la fin de mes jours ?
















Une fois de plus, je souhaite à l'humanité* une bonne soirée.
Nicolas

* à défaut de l'atteindre, je te le souhaite déjà à toi.

photos : dimanche 19 octobre, journée ensommeillée

lundi 6 octobre 2008

Y a comme un flou dans le temps


Bonsoir.

Nous revoilà en noir et blanc. Nous revoilà à traîner sur internet en écoutant une musique entrainante, nostalgique. Et voilà le truc avec les musiques nostalgiques : elles fonctionnent.
On nostalgise, on regarde des photos, on revoit la vie en noir et blanc.
Bah oui, parce que le passé, c'est bien.
C'est mieux, dans les soirées nostalgiques et rabattues sur soi.

Alors en se fatigant les yeux, comme toujours, sur l' écran, on pense à l'autre nostalgie.
Celle qu'on imagine encore plus malheureuse.
Elle qui était si riante...

Et nous revoilà sur les grosses racines des arbres de l'école.
Et nous revoilà à avaler notre goûter.
Et nous revoilà les maîtres du quartier tout entier.

Courant, criant, jouant, la liberté !
La liberté d'être enfant, tant qu'on y arrive.
Tant qu'on peut le rester.

Mais il n'y a pas de héros, en vérité...
Pas d'hommes superieurs aux cailloux, pas de femmes plus mysterieuses que chaque être, chaque pierre.
Pas de nuage dépassé par l'inflexible volonté.

Alors comment fait-on pour rêver si vrai, comment fait-on pour ne rien réaliser ?
Comment juste imaginer ?
Comme avant, comme enfants...
Il n'y a que ces génies qui ont évité le point de chute et qui sont restés en altitude, pas inquiétés.

Mais la légèreté tient bon.
Malgré tous ces rêves en noir et blanc pastel, malgré le vent qui file, le temps qui fait oublier le paysage... Le temps qui endort le paysage à souhait !

Asseyez-vous sur le quai, regardez juste le train. Imaginez la vie, la mort, pleurez si nécessaire, mais juste comment rêver ensemble?

Comment retrouver un objet lâché par inadvertance, pendant qu'on nous distrayait gentiment... Comment rester si généreux et comment accepter d'être, seul, resté heureux ?


Et puis oublier de se prendre au serieux, oublier les grands discours, oublier d'écrire des conneries, de faire des anaphores. Et voilà, comment tout (mais un tout très proche de rien) gâcher ?
Il faut écrire une chanson pour tout faire passer dans les violons, dans les ondes analogiques numérisées, dans les bons moments sans poésie, et comment je pourrais n'écrire que des articles heureux ? Ca serait difficile, la vie est un peu trop facile, et puis par moments on préfère faire semblant d'être très malheureux. On finit pas se dire qu'on regrette vraiment l'enfance, tu comprends. Alors on écrit tout ça, d'un trait. Après, je publie. Après, je le cache, parce que j'ai honte. Rapidement je reformule les passages vraiment foirés, je republie, je redépublie... Quelle maléfique et manigancieuse machination !
Rapidement mais en rêvassant...



Il y a des soirs où il ne fait plus trop froid.
Il y a des soirs où tout est compliqué, car l'urgence ne se fait pas sentir.
Les soirs sans alerte sont difficiles.

Bonne nuit et surtout pas de nostalgie...
Nicolas

Photos de la nuit blanche du 4 octobre 2008 à Paris.