vendredi 7 novembre 2008

Sombres Jours



Je me souviens, quand le monde était clair
Je me souviens quand il y avait du jour
Et on voyait le sol, on voyait les visages
On voyait même le ciel, et on voyait la Terre.
Je me souviens du soleil, le truc qu'on voyait pas
Il fallait se cacher les yeux, mais... C'était quand même beau.

Il y avait des gens dehors, même souriants
Qui rêvaient, qui vivaient :
Ils ne marchaient pas seulement

Il y avait des heures, des heures de lumière
C'était presque ennivrant
Mais je pense qu'on vivait, on vivait vraiment...

Le temps n'était pas si amère
Je crois que je pouvais parler avec mes sentiments
Il ne fallait pas courir ; Penser n'était rien de si austère.

Mais, cher confrère, nous voici dans le noir
On nous dit qu'il faut ne pas s'arrêter, ne pas s'arrêter
Continuer de courir, d'apprendre, d'aimer.. Travailler, de se presser
Continuer, se maintenir, courir, courir et même si on est frustrés
Avancer le matin, avancer sous les nuages dans le noir,
Avancer, on ne peut qu'aller un peu plus loin, un peu plus loin
Un peu plus vite, et tout réussir comme prévu, car on est préparés
Car on se prépare, chaque nuit, chaque nuit que sont ces jours
Si longs et trop rapides, trop transportés
Tellement vite que les lieux où l'on vit, les lieux noirs
Perdent de leur importance, dans le brouillard
La vie accellère, suis, suis-la et cours, ne te laisse pas faire
En revanche écoute-nous, nous, nous te dirons qui ne pas écouter
Suis et calcule, plus vite, le monde a besoin d'une vérité
Calcule une vérité absolue, Voilà une lampe et
Oublie surtout que dehors il fait
toujours
noir




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Et un truc qui m'a un peu remonté le moral :







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Et désolé pour tout ça, je sais pas pourquoi je continue à poster les textes les plus sombres.
Bon bac d'athlétisme à ceux qui le passeraient demain !! :-)
Nicolas

photos : il y a environ une heure, au lycée Chaptal et rue Boursault

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