mercredi 3 juin 2009

Visions de rêve et rêvision (II)


Sombre noir doré du jour qui attend l'infini ? Minute épique toute emplie d'inconsens !
Mais attends ! Attends le jour, celui où il fera nuit. Attends ce tantinet, et cette fois-là...
Le sens disparaîtra, une fois de plus il ne sera... Plus là.

Mais quel intérêt, tout ce non-sens ?
Mais quel sens à l'absurde de ce qu'on pense ?

A mon avis, on peut en profiter : rêver tranquille cinq petites minutes.
Le jour j'attends la nuit. La nuit, j'attends un tantinet que la nuit continue.

On peut toujours imaginer, tout est libre et libre et libre puisque rien n'a de sens et rien n'encense.
Et projeter des éclats de pensée au bord de l'eau, pourquoi le faire ?

On comprend pourtant et malgré tout l'intuition. On comprend l'impression.
Ca nous rassure , cette complicité dans ce flou un tantinet brumeux...
Ca nous rassure mais rien n'assure pas même un peu !

Rien n'assure un regard, même un regard virtuel : tout est bien établi, tout est bien compris mais rien ne vaut bien rien.
Et si rien ne vaut rien, tout se vaut et tout va alors bien.

Bien comme les autres reflets... Eh oui, bah, forcément.
Bien comme les co-lecteurs un tantinet peu intéressés, et qui ne quittent pas leur savon, leur bulle-passion.

Car la bulle passion, elle aussi vous secoue de couleurs, de traits d'esprit et de chair et de sang.
L'inconsens absolu, ce n'est pas ça non-plus.

Les thèmes et les ambiances un tantinet ancrées progressent, ils s'ancrent et ils passent, et on s'ancre, et on y laisse chaque fois un cheveu, et ils passent.
Un cheveu de chair ou d'esprit ou de coeur.
Un cheveu d'Être Soi, pas un cheveu de soie...

Mais tout compte fait, ce n'est pas ça que j'attends, ce n'est pas ça.
Tout compte fait, n'est-ce rien?
Les aiguilles ne comptent peut-être pas.
La piqûre compte-t-elle au moins pour rien ?

Ou inversement peut-être ?
Comment savoir...

Et pourquoi toujours savoir... Un tantinet peu savoir ?


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Bonsoir
L'haut, noir parce que l'haut, c'est loin, c'est vide, c'est l'aperçu du big out one et c'est pas 'n hydre.
Bonne nuit (tout compte fait).
Nicolas

photo : Seine reflections.
texte : réécrit le 17 juin =) parce qu'il était pourri =)

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