jeudi 18 septembre 2008

Musique Expérimentale

Je sors d'un anti-sommeil difficile. Cependant je me suis souvenu de ce qu'il manque : un support absenté qui me laisse un peu trop désorienté, d'un coup.


Après cette pré-introduction introduillogique, voilà une intro-citation :
[...] l'orchestre qui jouait était extrêmement las, et certain de ses membres jouaient en 4/4, d'autres en 3/4, et d'autres enfin sur un espèce de πr² bâtard, chacun en fonction de la quantité de sommeil qu'il était parvenu à s'octroyer ses derniers temps.
La Vie, l'Univers et le Reste, Douglas Adams

Voilà, c'est dit, vive les bruits divers qui font un truc joli, et dans cet article je vais essayer, probablement assez vainement, de débiter des caractères virtuels sur des débilités irrationelles.





Et après avoir écouté ça, imaginez le bruit d'un ruisseau. Un ruisseau de vie, en montagne, une fraîcheur presque vivante, rassurante. Ecoutez-le comme une musique, une musique ennivrante... Fermez les yeux maintenant. Eh oui c'est con, vous ne pouvez plus suivre la suite maintenant. Héhé, quelle ruse, maintenant que vous ne lisez plus, à cause des yeux fermés, je peux écrire n'importe quoi, personne ne s'en rendra compte ! Et voilà un article vite expédié !
Eh, mais au fait, quand est-ce que vous les rouvrirez si vous obéissez à mes consignes, mais sans pourvoir lire plus longtemps... Humm, voilà qui est ennuyeux !
Je ne voudrais pas avoir des meurtres sur la conscience.
Mort par aveuglement supravolontaire exwebbé interconnectal.
Brrr.





En espérant que vous avez survécu à ces quelques péripéties, je continue sur les sons qui font aimer la vie. En admettant que j'aie quoi que ce soit à dire ;-) . (Ce qui changerait d'habitude, me font remarquer les petits malins là-bas au fond, mais eh oh, et puis d'abord, on ne prend pas la parole comme ça, et d'ailleurs, c'est très impertinent, d'autant plus que c'est une remarque hors-sujet, et eh oh, sortez jeune homme s'il vous plaît, allez-y sortez, je ne sais pas moi... Allez donc plutôt fumer devant chez vous, ce sera mieux pour tout le monde... Oui, voilà. )





Je parlais donc du son du ruisseau qui coule, tant et si bien qu'il s'agit d'imaginer une note claire qui surgit dans l'air. Un son, une onde mécanique progressive périodique comme remarqueront certains, mais peu importe, un son poétique à couper le souffle. Enfin, couper, je ne sais pas, peut-être juste déchirer, après tout.







Eh bien, ce son déchire l'espace et le temps. Vous le sentez?
Il sent bon ? Peu importe, c'est vrai, alors écoutez-le dans votre esprit plutôt. Ajoutez y quelques notes de guitare, éparpillées.
Prenez votre temps.
Vous entendez la mélodie qui s'approche doucement ?

Très bien. Pensez à la Nouvelle-Zélande.
Quel intérêt, monsieur?
Aucun, mon garçon, sinon celui de rêver. Mais n'y prête pas d'importance (ni d'une portance, d'ailleurs...). Il te suffira d'y penser de temps en temps.
Drôle de mélange des gens rrrr.




Revenons à cette mélodie, elle était toujours là sans qu'on n' y fasse attention.
A cet instant de la lecture, le bloggueur fidèle et attentif se dira, tiens, voilà encore un de ses articles hyper-chaotiques, ça faisait longtemps, mais on dirait qu'il fait exprès... Et ce lecteur n'aura pas totalement tort, je fais tout mon possible pour m'éloigner du sujet à tort et à travers, rien que pour le luxe de chercher un style d'écriture original.
Le petit lecteur futé et avisé remarquera aussi que finalement, dans ce paragraphe, on n'est pas du tout revenus à cette mélodie comme annoncé au départ. Il faut croire que c'est en revanche pour bientôt.





A cette musique naissante, ajoutez-y des tambours, un choeur, que sais-je des hautbois ! N'oubliez pas une basse, la cornemuse et un harmonica, et pensez bien aux cuivres, et aux touches de piano ! Ecoutez là, comme elle se renforce.
Comme elle vous soutient.
Comme elle est avec toi, toi son créateur, toi sa bienfaitrice, toi la source de talents insoupçonnés !



Ecoute-là, et garde-là bien au chaud, garde-là pour les pires moments, pour les longs moments, pour avoir un soutien.

J'aurais pu conseiller de la garder dans ton coeur, mais c'est bien trop banal, n'est ce pas ? Dans cette société moderne, il est mieux vu d'être un original.
Un unique, parce que entre bientôt 7 milliards, on ne sait jamais, mieux vaut faire attention à la vie, à la mort, et à la couleur de ses chaussettes de sports.

Quelle dérive d'inepsies.
Mais cet article est-il dérivable en + l'infini ? Hugrum, huhum grrr...)

Atterrant.
Dans tout ça il reste encore la musique, et en ce moment il est bien vu d'en écouter tellement, alors ne lâchez pas, ne lâchez pas la musique. Variez et ouvrez-vous, composez et livrez vous aux sons, que ce soit par casserolle ou ordinateur interposés, mieux vaut juste essayer.
Et ne venez pas me dire que vous êtes nuls.
Jouez chez vous, pour vous, gardez en le secret, plaisir honteusement livré un jour lointain à une personne chère.





Ecoute un peu la symphonie qui s'ennuie au fond de ton esprit, et dis-toi que c'est peut-être juste distrayant.
N'aie pas honte de toi, c'est sûrement égal à beaucoup d'autres si toi c'est toi.
Et aux autres, tu montreras ton courage, tu auras essayé de composer ton toi.

Alors
Oublie pas d'être heureux !
(surtout aux moments où j'oublie de l'être ! :-p )



Voilà, ça m'a fait penser...
Blurg et Derk discutent
- Un ami charpentier m'a parlé de toits ! dit Blurg
- De moi ? demande Derk
- Non, de toits ! répond Blurg
Derk va alors voir son chef, Youiaer
- Un ami m'a parlé de vous !
- De moi ?
- Non, de vous !

Sur ce, je vous laisse vaquer à vos compositions et autres bêtises. ;-)
Bonne nuit.
Nicolas

photos : Paris, en octobre / novembre 2007...

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